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Sainte-Croix-de-Lotbinière

La Seigneurie de Ste-Croix fut concédée aux Ursulines de Québec, le 15 janvier 1637, par la Compagnie des Cent Associés. Le 12 septembre 1647, le Père Lalemant, Jésuite, en prend possession au nom des Ursulines et en pose les bornes prescrites par la loi et lui donne le nom de Ste-Croix. En 1652, M. de Lauzon, gouverneur, donne l’acte de confirmation.

Première concessions

En 1680, à Léonard de Bart, sieur de la Jeunesse, et à Jacques Gauthier, furent concédées des terres qui composent le Platon.


Le 13 janvier 1682, à Louis Houde, fut concédé 9 arpents de front sur le fleuve et 40 de profondeur, borné au sud-ouest, par un petit ruisseau et de l’autre, par les terres non concédées en bois debout.


Ce fut dans sa maison que fut célébrée la première messe par le Père Lalemant; et c’est lui, Louis Houde, qui donna le terrain nécessaire à la construction de la première chapelle bâtie en 1694. Elle exista 38 ans. Elle était en pierre des champs, située au bas de la côte, près du fleuve, sur le terrain dit de l’Enfant-Jésus, propriété aujourd’hui de M. Hermogène Hamel. Une croix érigée en 1933 en conserve le souvenir. Il reste une seule relique de cette église: c’est la cloche; quoique bien avariée on y voit la marque de fabrication française et les fleurs de lys. Elle est conservée au presbytère de Ste-Croix.


L’érection canonique de la paroisse date de 1721 et en 1729, avait lieu l’ouverture des registres.


Deuxième église

Les colons étant établis sur la falaise, il devint plus pratique de construire une église au centre de leurs établissements. Alors, en 1732, on commença la construction d’une seconde église, située au nord du chemin du Roi, à l’endroit où sont maintenant le Centre Paroissial et l’Hôtel de Ville. Le terrain fut donné cette fois par M. Joseph Houle, petit-fils de M. Louis Houle, donateur du terrain de la première église.


En 1732, le 6 octobre, on posa la première pierre, mais après deux ans, elle n’était pas avancée. D’un côté, le mur était terminé, mais de l’autre, le mur n’était qu’en haut des fenêtres… Donc, pas de toit et les travaux en étaient au même point. En 1737, le représentant de l’Évêque en tournée pastorale, encouragea les fidèles à couper le bois nécessaire pour couvrir leur église.


NOMS DE TOUS LES CENSITAIRES

L’aveu et dénombrement de la seigneurie de Ste-Croix en 1737

L’aveu et dénombrement du notaire Dulaurent, en date du 31 mai 1737, pour la Seigneurie de Sainte-Croix, est le plus ancien que nous connaissons. Nous trouvons dans ce document, les noms de tous les censitaires de la seigneurie à cette date. P.G. Roy a repris cet acte d’aveu et de dénombrement dans: “À travers l’histoire des Ursulines de Québec.





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