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Les Roux et leurs ancêtres

Un peu d'histoire

La lignée des Roux hier

Simon naquit et fut baptisé le 16 janvier 1729 à Mirecourt (Notre-Dame-de-Mirecourt -- diocèse de Tours, dans la province de la Lauraine en France).  Son arrivée (ou première mention au pays) fut en 1755, car il était soldat au régiment de Languedoc, compagnie de La Fare. Cette année là coincide avec la naissance de Marie-Antoinette qui sera décapitée par ses pairs en 1793. En littérature, c’est le décès de Montesquieu et finalement, une tragédie secoue Lisbonne d’un tremblement de terre qui fera 30 000 morts.

Simon était catholique.  Il se maria aussitôt la guerre terminée à Marie-Louise Lemay-dit-Poudrier, née en 1741 et appartenant à une famille établie au pays depuis plus de cent ans.

Simon Roux arriva à Saint-Pierre-les-Becquets en 1760, cette seigneurie de la rive droite du fleuve comprenant deux lieues entre Deschaillons et Gentilly. À cette époque, Saint-Pierre-les-Becquets comptait quarante maisons avec une population de deux cents personnes, possédant cinq mille arpents de terre, quatre-vingt chevaux et trente boeufs.

L’intendant Bigot en aurait déjà fixé la profondeur et quatre concessions sont déjà occupées par les censitaires. Un recensement daté de 1761, commandé par le gouvernement de Trois-Rivières, donne une liste précise des occupants de 1760 à mars 1762.

Simon Roux y figure avec sa femme et un enfant. François Poudrier, père de son épouse Louise Lemay-dit-Poudrier y figure aussi. Le camarade Harmond est déjà installé sur sa terre et Simon Roux achètera la maison de Guillaume Bertrand. Michel Mailhot, son futur voisin, occupait le poste de capitaine de la milice, lequel laissera une longue descendance, dont Élisée Mailhot, un patriote de 1837.

Le couple s'installa définitivement à Gentilly vers 1780. C'est là que Simon s'éteint le 30 novembre 1801.  Simon eut sept enfants, dont notre ancêtre Louis, né en 1771.

Lorsque Simon décède, c’est le jeune curé Joseph Dorval qui est en poste. Dorval est un curé malade qui dessert à la fois Deschaillons et Saint-Pierre-les-Becquets. Aussi, il ne faut pas s’étonner d’un certain désordre dans les comptes, registres et factures de l’époque, puisque ce curé Dorval sera rappelé à Québec et mourra quelques années plus tard.

En 1875, un autre de nos ancêtres, Jean-Noël Roux, fit l’acquisition d’une maison au 2e Rang, laquelle deviendra le port d’attache de quatre générations de Roux.

Jean-Noël Roux aurait eu une bonne renommé, puisqu’il serait “estimateur” pour la compagnie d’assurance Mutuelle de la paroisse St-Pierre-les-Becquets. De plus, le frère de sa femme, l’abbé Chandonnet, rapportera de Rome en 1867, quelques tableaux qui ornent notre église.

La 7e génération en entier, dont Thérèse Roux, furent les derniers des descendants à vivre dans cette demeure, avant sa vente.

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